Section PCF 13009 de Marseille 9

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Pouvoir de faire…

Discréditée par un gouvernement et un président de la République élu en son nom, la gauche est en danger, la gauche se meurt. Les élections départementales de mars l’ont une nouvelle fois confirmé: cette politique libérale, ou sociale-libérale, peu importe au final comment on la nomme, est mortifère, fait le jeu de l’extrême droite et de la droite extrême. Le mal est profond, tant la gauche semble avoir perdu la bataille idéologique, mère de toutes les conquêtes.

Pourtant, le peuple de gauche est toujours là, prêt à se mobiliser, à lutter. Syndicalistes, militants associatifs ou politiques, citoyens épris de justice sociale et de progrès, voilà autant d’énergies disponibles pour ce grand chantier qui s’ouvre, afin de donner une perspective, une espérance. Encore faut-il s’affranchir de tous les obstacles à cette reconstruction, au délabrement de nos institutions et de la société, aux marchands de peur qui préfèrent désigner l’immigré pour cacher la soumission à la finance. Et concrètement, comment fait-on ? Avec qui ? Selon quelles valeurs ?

Seul un changement de cap à gauche vers la relance sociale et un nouveau mode productif et écologique peuvent tirer le pays hors de la crise.

Nous ressentons le besoin de débattre avec les acteurs de terrain, salariés, habitants, et communistes. Nous avons envie d'entendre leurs solutions pour une alternative sociale et politique à l'austérité et aux licenciements, et d'apporter notre expérience politique. Il y a beaucoup d'idées dans le pays, en décalage complet avec la surdité du gouvernement. Nous pouvons aussi contribuer à leur donner un écho.

Quid du prochain scrutin, les régionales de décembre ?

Les communistes verront cela lors de leur conseil national, les 10 et 11 avril. C'est autre chose. Les résultats des départementales encouragent les communistes à sortir du piège dans lequel le gouvernement essaie d'enfermer les électeurs de gauche, en les empêchant de débattre au motif de combattre l'extrême-droite.

Les gens sont écœurés de la politique qui est menée, mais je les sens très disponibles pour le débat d'idées.

Trois années de François Hollande, une année de Manuel Valls et quel bilan ?

Le chômage, la précarité et les inégalités sont en plein boom, sans espoir de redressement. La droite a gagné les élections, flanquée d’une extrême droite installée à un niveau alarmant.

Devant un tel désastre, l’acharnement du gouvernement à persister sur la même ligne est consternant ! Elle désarçonne le pays. Le pouvoir prétend que c’est la seule voie possible : c’est faux. Des millions de Français continuent de souhaiter une autre voie à gauche. Ils doutent, mais espèrent toujours. Nous le constatons tous les jours dans nos quartiers. Ils ont raison : seul un changement de cap à gauche vers la relance sociale et un nouveau mode productif et écologique peuvent tirer le pays hors de la crise.

L’urgence est donc de s’atteler avec toujours plus de force à construire une réponse nouvelle à gauche autour d’un projet novateur et solidaire. Ce projet est nécessairement un projet d’ample rassemblement populaire, avec des alliances les plus larges possible en France et en Europe.

Ce qui ne marche pas doit être changé

La construction concrète de ce projet, c’est la mise en débat permanente, en toutes circonstances, de propositions pour gouverner autrement le pays, de l’action pour des objectifs de gauche, et du rassemblement de toutes les forces disponibles pour les soutenir.

L’heure n’est pas à figer les contours de ce rassemblement, mais à faire bouger les lignes en profondeur, en sortant du débat imposé et organisé par Manuel Valls sous couvert de tripartisme : pour ou contre moi. Ce débat ne peut que diviser la gauche. Nous, nous voulons la rassembler. La question doit être : pour ou contre des solutions nouvelles à gauche ?
Ce rassemblement doit avancer dans l’action. Proposons donc à toutes et tous, sans préjuger de la réponse qui nous sera apportée, d’agir ensemble contre les lois Macron 1 et 2, la loi santé, et pour des lois anti-licenciements, pour un autre rôle des banques, pour la suspension des expulsions locatives et la relance du logement social, pour un plan d’urgence national pour la culture, la recherche et l’éducation, pour le relèvement des salaires et des retraites, pour une nouvelle politique de justice fiscale.

1°) Investissons toutes nos forces dans la réussite du 17 avril prochain, au stade MAGNAC, à la suite des résultats obtenus par le Front de Gauche dans les quartiers Sud de Marseille qui confirment l’importance de continuer à travailler au rassemblement le plus large. Les rencontres des Quartiers Sud de Marseille sont initiées pour créer une dynamique de construction collective d’une alternative politique, sociale, économique, culturelle, écologique, féministe… Nous voulons montrer, du local au global, que la politique peut changer la vie en bien, répondre aux aspirations des citoyennes et des citoyens. Et chemin faisant, résorber les fractures entre eux et la politique, et au sein de la population elle-même. Mener une politique de gauche nécessite d’instaurer un rapport de forces et de tenir bon, comme en Grèce avec SYRIZA. Nous voulons montrer qu’on peut le faire en France. Le deuxième défi, c’est de réussir à être à la fois un cadre d’action et de réflexion du renouveau politique pour une gauche nouvelle.

2°) Investissons toutes nos forces dans la réussite du 21 avril prochain,

Les communistes des quartiers Sud de Marseille sont convaincus qu’il est indispensable de réagir localement. Il est important que s’exprime le plus largement possible le non aux choix austéritaires du gouvernement, pour se rassembler et construire une alternative à la politique actuelle.

Cette construction doit impérativement passer par des rassemblements et combats locaux, en relation avec le global, c’est ainsi que par des combats comme celui de l’hôpital public de Sainte-Marguerite que se construira cette gauche nouvelle.

De cette façon, ils poursuivent ce qu’ils ont semés avec le Front de Gauche lors des élections départementales de mars.

C’est pour cela qu’ils sont associés, comme leurs partenaires du Front de Gauche, au processus de mobilisation initié dans les quartiers sud de Marseille, il y a plusieurs mois contre l’austérité, par des organisations syndicales, politiques et associatives. C’est pour cela qu’ils appellent, avec leurs partenaires du Front de Gauche, à un grand rassemblement le mardi 21 avril 2015 à 16H30 (devant l’esplanade du palais des sports – DROMEL) pour un grand hôpital public dans les quartiers sud, contre l’austérité et l’emploi.

3°) Investissons toutes nos forces dans la réussite des 30 et 31 mai prochain, place de la République à Paris, d’un très grand forum européen des alternatives qui montrera avec SYRIZA qu’une nouvelle voie est possible en Europe, hors de la fuite en avant libérale et du nationalisme xénophobe du FN.

C’est à partir de ces actions communes pour faire émerger du neuf à gauche qu’il faut amplifier le travail entrepris. En nous appuyant sur une idée simple : ce qui ne marche pas et conduit à l’échec doit être changé. Et en proposant des idées neuves et claires, des mesures concrètes pour lutter contre la finance, répondre à l’urgence sociale, relancer l’emploi et les salaires, promouvoir les services publics pour répondre aux besoins des gens et la justice fiscale, répondre aux défis écologiques. C’est dans cet esprit que le PCF doit préparer les élections régionales en s’adressant à toutes les forces de gauche, écologiques, sociales, citoyennes, pour aller le plus loin possible vers de nouvelles formes de rassemblement, donnant ainsi la force aux électrices et électeurs de faire sauter les verrous qui plombent l’avenir politique de notre pays. 

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Pouvoir de faire…

le 06 April 2015

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