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Marseille vote NON à l’austérité !

Marseille, cette ville aux origines Grecques vieille de 2600 ans, ne peut rester indifférente avec la tragédie Grecque. Agir, prendre position contre cette Europe aux mains de dictateurs financiers, prendre position pour un peuple avec qui nous, les mareillaisEs, avons des similitudes. Si notre quotidien n’est pas du niveau du peuple Grec, avec 45% de pauvres, notre ville est ravagée avec plus de 25% de pauvres, un chômage exponentiel, des inégalités de plus en plus importantes. La dette, nous aussi nous la connaissons … l’AP-HM est endettée, la santé publique des habitantEs de notre ville est en grand danger à cause des mêmes qui étranglent la Grèce. Non ! C’est aussi notre réponse à cette Europe des marchés financiers, il faut qu’elle soit entendue massivement. Oui ! C’est de notre responsabilité politique individuelle et collective d’occuper la place publique pour faire entendre une autre voix… Car un « non » donnera au gouvernement Grec une force puissante pour défendre la volonté du peuple grec.

LA DEMOCRATIE GRECQUE NOUS PARLE : Rappelons-nous, le projet de constitution de 2005, le référendum et la certitude du oui, une campagne médiatique infâme pour le oui et puis ces collectifs locaux qui brisent l’omerta et donnent un NON franc et massif. La décision d’Alexis TSYPRAS et du gouvernement grec de renvoyer au référendum, est une leçon de démocratie. Devant l’impossibilité de pouvoir obtenir une négociation prenant en compte la réalité des faits, et notamment ce qui est à l’origine de la dette dite grecque, devant la contradiction majeure entre un programme choisi par le peuple en bulletins et non par oukase financier, le gouvernement grec revient devant le peuple pour que celui-ci décide. Et ce serait une abomination, une trahison selon les mots de « Junker le bunker…. »

Ce qui se passe en Grèce, parle à tous les peuples de la planète, dont la trajectoire vise la démocratie. Ce mot tellement galvaudé est pourtant d’une simplicité absolue. Il s’agit de reconnaitre qu’en dernier recours, c’est au peuple qu’il appartient de décider. C’est en ce sens que la démocratie grecque nous parle. Si les Grecs sortent avec une grande majorité de « NON », cela signifiera que le gouvernement Grec aura une plus grande capacité de revendiquer la volonté du peuple Grec de sortir enfin du grand cycle de récession et d'austérité.

Cette bataille n'est pas une bataille uniquement pour la fierté et la résistance du peuple Grec, mais c’est aussi pour que le rapport des forces soit en faveur du gouvernement d’Alexis TSIPRAS face aux « créanciers ».

Un « NON » comme un verdict démocratique qui sera un signal fort dans toute l'Europe qui prouvera qu'un pays a la possibilité de décider de son avenir comme il le souhaite, tout en gagnant contre les conditions d'intimidation. Les interventions orchestrées par les dirigeants de l'Union européenne et les États membres vers le référendum prouve que c'est une bataille politique a souligné.

Par le biais de procédures douloureuses, les Grecs ont démontré qu’ils voulaient trouver des compromis et quand vint l'ultimatum, ils ont décidé de donner la possibilité au peuple grec de décider, car cette proposition n'était pas dans le cadre du mandat démocratique qu’a reçu le gouvernement d’Alexis TSIPRAS. Non au chantage financier sur le référendum Grec

La BCE a annoncé qu'elle coupera les liquidités aux banques grecques mardi.

C'est le résultat du chantage engagé samedi par l'Eurogroup contre la République Hellenique parce que son gouvernement souhaite consulter les grecs par référendum sur la poursuite ou non de l'austérité. La vie des travailleurs, des retraités, des familles grecs n'est pas un jeu. Leurs dépôts bancaires non plus. C'est pour les protéger que le gouvernement grec a pris le contrôle des capitaux et fermé les banques.

Alexis TSIPRAS avait adressé une demande de prorogation du programme financier au président du Conseil européen, aux 18 chefs d'Etat de la zone euro, aux dirigeants de la BCE, à la Commission européenne et au Parlement européen. L’Europe comme la France n’ont pas répondu favorablement à cet appel.

Nous ne pouvons pas laisser ce chantage entraver le libre choix du peuple grec et faire entrer l'ensemble de l'Europe dans une crise aux conséquences gravissimes.

LE MARCHE N’AIME PAS LA DEMOCRATIE : car la démocratie signifie le pouvoir du peuple, là où les marchés ne reconnaissent que le pouvoir de la finance. Le marché n’aime pas le peuple, car l’intérêt du peuple et ceux des marchés sont par définition antagoniques, car salaires et profits sont en permanence en opposition. Le marché n’aime que la « démocratie de marché », c’est-à-dire lorsque la démocratie n’est plus qu’une coquille vide, dont le seul but est de valider les choix supérieurs de la finance.

Parce que chaque heure peut changer la donne.

A Marseille, dans la rue, sur la place publique, des voix multiples et nombreuses doivent se faire entendre en faveur du peuple Grec. Elles doivent résonner très fort, tinter si fort aux oreilles des gouvernants qu’ils doivent les entendre et accepter la volonté du peuple Grec, une rupture, le choix du « NON » à Athènes, avec l’austérité meurtrières.

Moi je suis avec le peuple grec,

Moi je suis avec SYRIZA,

La dignité des peuples ne se piétine pas.

Par Michel PIRROTTINA,

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Marseille vote NON à l’austérité !

le 30 juin 2015

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