Section PCF 13009 de Marseille 9

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Réapprenons à espérer

Par Michel PIRROTTINA,

Où est la gauche ?

Où est le débat démocratique aujourd’hui dans ce pays ?

Si certains se posent de mauvaises et d’autres de bonnes questions, nous, nous voulons apporter de bonnes réponses aux citoyens, au peuple de gauche !

Alors que faire ?

Faut- il se réfugier dans l’abstention et permettre ainsi au Front national et à l’UMP de triompher aux prochaines élections départementales, régionales et présidentielles après l’avoir fait aux municipales et aux européennes ?

Le retour de la droite ne changera rien à la politique menée, c’est celle que menait déjà Sarkozy. Quant au Front national il ne suffit pas de crier au loup comme le fait Manuel Valls après l’avoir fait entrer dans la bergerie.

Combattre la peste brune suppose d’abord de ne pas semer le désespoir, par exemple en imposant le travail du dimanche, les baisses de salaires et la réduction des services publics.

Combattre le Fn c’est d’abord montrer en quoi ses solutions ne résoudront aucun des problèmes de la France et des français. Son seul objectif est de diviser les français en fonction de leurs origines ou de leurs religions, pour mieux leur faire accepter les sacrifices.

Le Fn ne défend pas une politique sociale, c’est même l’inverse que font leurs maires quand ils suppriment la gratuité des cantines et les aides sociales pour les familles en difficultés, en même temps qu’ils s’en prennent aux libertés et aux subventions aux associations et à la culture.

Combattre le Fn c’est aussi et surtout redonner espoir à notre peuple en mettant en œuvre une autre politique que celle menée par le gouvernement, réellement de gauche.

Ce soir, j'invite les marseillais des quartiers Sud à donner de la force, à travers nos candidatures aux départementales, à cette nouvelle gauche qui est en train d'émerger. J’invite au rassemblement des marseillais des quartiers Sud, la Force que j'invite à construire pour faire une autre politique.

Ce n'est pas un débat entre ceux qui veulent ou ne veulent par y aller. C'est un débat sur le cap qui doit être celui d'un vrai gouvernement de gauche La Gauche dans les quartiers Sud de Marseille, c’est nous, le Front de Gauche !

Particularité de ce scrutin dans les quartiers Sud de Marseille 20ème et 21ème Canton de Marseille 9 et 10, les candidats du Front de Gauche sont les seuls à porter les couleurs de la Gauche. Les dirigeants du PS ont déserté le terrain laissant le champ libre à la droite et à l’extrême droite, cette désertion rajoute encore plus de désespoir à des électeurs socialistes, à des électeurs de gauche qui cumulent toutes les déceptions depuis mai 2012. Des électeurs abandonnés et délaissés qui ne peuvent que se retrouver dans un vote de gauche anti-austérité et porteuse de l’alternative politique.

C’est celle qui est au rendez-vous aujourd’hui pour ouvrir des perspectives politiques à partir de rassemblements.

C’est celle qui se bat pour l’emploi dans les quartiers Sud, pour le développement de l’hôpital public de Sainte Marguerite, contre la spéculation immobilière mais aussi pour un accès pour tous à un logement décent et de qualité, contre le désenclavement des quartiers par un développement du service public des transports…

Une gauche avec un Front de Gauche qui appelle au peuple de gauche du Sud de Marseille à se rassembler en lui disant

« Aux Urnes Citoyens pour changer de politique ici et maintenant ».

Ca ne m'intéresse pas de parler de défaite, de suicide, d'enterrement, j’ai envie d'une gauche rassemblée, une gauche qui change de cap, une gauche qui gagne contre l’austérité !

Oui dans le 20ème Canton de Marseille 9 c’est possible de faire autre chose que de la figuration, nous contestons la droite dans son bastion !

Une contestation d’une gauche qui joue la gagne ! Avez-vous bien entendu ce que je viens de dire ?

Je le répète d’une autre manière nous avons l’ambition, la prétention, de rassembler dans ces élections départementales tous les électeurs de gauche !

Nous avons l’ambition, la prétention, de rassembler les électeurs de gauche pour battre la droite et le Front National.

Oui c’est possible, nous le pouvons !

Oui dans le 21ème Canton de Marseille 9 c’est possible aussi de faire autre chose que de la figuration, là encore nous contestons la droite dans son bastion !

Une contestation d’une gauche qui joue la gagne !

C’est ainsi que :

J’appelle les militants et sympathisants de la gauche à se rassembler dans un sens positif pour ces élections départementales en votant pour les candidats du Front de Gauche.

L'électorat de gauche n'est pas condamné au pire ou à être réduit au silence de l'abstention.

Les sept jours qui viennent peuvent être mis à profit pour rouvrir une porte à gauche dans nos quartiers, dans nos cités. Si la fatalité a toujours été l’arme du système, l’abstention reste un piège mortel, qui se retourne toujours contre ceux qui auraient le plus besoin d’un réel changement économique et social.

Depuis des semaines, une tendance effrayante s’impose à nous. Dès que nous allumons notre télévision, notre radio : « pour les élections départementales des 22 et 29 mars, restez chez vous, tout est joué, inutile à participer à des débats citoyens et surtout, surtout, ne cherchez pas à comprendre ce qui se trame dans votre dos avec ce scrutin local, le petit monde de la politique politicienne s’occupe de tout ! »

Voilà ce qu’à peu près nous entendons du matin au soir. Le précipice est là, devant nous, et il n’y aurait rien à faire, rien à changer, rien à espérer pour ceux qui souffrent le plus. Juste se préparer à un scénario écrit par avance. « ne pas voter aux départementales, ce serait se tirer une balle dans le pied »

Alors que l’abstention est annoncée élevée, il n’y a pas de désintérêt pour l’élection en tant que telle.

L’abstention se nourrit de la déception à l’égard de toutes les promesses faites en 2012 par le gouvernement qui génère parfois un sentiment d’impuissance ou de doute sur l’utilité du vote.

Un parfum d'irréel flotte autour des élections départementales.

Tout est bouleversé ¬ les circonscriptions, dont le nombre a été réduit pour pousser à la bipolarisation de la vie politique, la physionomie des candidatures, les règles d'élection, avec un seuil éliminatoire à 12,5 % des inscrits au premier tour ¬, et les électeurs ne savent même pas de quelles compétences hériteront les départements.

On voudrait amplifier l'abstention qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

C’est un déni de démocratie, comme le fut le déni du vote contre le traité constitutionnel européen de 2005, comme l’est la commission européenne, comme l’a été la désignation par Bruxelles de « managers » pour la Grèce et l’Italie. Ce déni de démocratie doit être associé à la scandaleuse promotion du Front National. L’extrême droite arriverait en tête du premier tour, la droite raflerait la mise en second, le PS serait atomisé, quant à la gauche alternative et anti-austérité, pourtant jamais aussi rassemblée dans la constitution de ses listes, bien souvent élargies à EELV, elle ne ramasserait que des miettes…

Elargissement à EELV sauf dans le 20ème canton Marseille 9, où nous le regrettons profondément, car nous n’acceptons pas la désunion mais voilà les candidats d’Europe Ecologie de Marseille Sud en ont décidé autrement !

Tous les signes montrent au contraire une banalisation coupable et mortifère à laquelle le système « politico-médiatique » participe activement : celle du Front National et du poujadisme abject.

Qui sème la récolte.

Qui sème la récolte… Dernier épisode du feuilleton, le succès du Front national annoncé par Manuel Valls qui, à coups d'austérité et de régressions sociales, ne cesse d'alimenter les chaudières de l'extrême droite. En fait, le premier ministre ne tremble pas ; il crie au loup pour regrouper des électeurs apeurés autour de ses candidats. Mais pour quoi faire ? Pour quelle politique ? Ses injonctions à « l’unité » ne fonctionnent plus.

Ainsi donc, pour combattre le Front National, il faudrait travailler le dimanche et accepter la baisse des salaires et des retraites ?

Les 22 et 29 mars, l'électorat populaire n'est pas condamné au pire ou à être réduit au silence de l'abstention. Les sept jours doivent être mis à profit par les candidats et militants du Front de Gauche pour rouvrir une porte à gauche. A chacune de nos initiatives, de nos rencontres, nous constatons une grande disponibilité des citoyens.

Trop souvent, ils ont l’impression de ne pas être écoutés, être délaissés et de vivre dans un mensonge politique permanent. Ici, dans les quartiers Sud de Marseille nous vivons ce mensonge politique permanent avec la fermeture programmée de l’hôpital public.

Pourtant la ministre de la santé nous annonce trois milliards d’économies sur les dépenses de santé et nous promet qu’il n’y aura aucune conséquence.

Les Français ne sont pas des idiots. Il y a une hypocrisie qu’ils ne peuvent plus supporter. Dans ces conditions, il nous faut surmonter les difficultés en faisant une campagne de rassemblement à Gauche pour faire dégonfler l’abstention et qu’elle se transforme en un vote à gauche pour les candidats présentés par le Front de Gauche. Une élection départementale où les enjeux du scrutin sont occultés. Il existe une autre issue : travailler ensemble à la construction d’un nouveau rassemblement unitaire à gauche avec toutes les composantes du Front de gauche, les écologistes et les socialistes opposées à la politique gouvernementale, les syndicalistes qui luttent, les féministes et tous ceux qui refusent le racisme, le sexisme et l’homophobie, les intellectuels qui refusent la soumission à un monde inégalitaire…

Au Front de Gauche, nous estimons que nous sommes des millions à penser et à agir dans ce sens, notre appel au peuple de gauche c’est : « unissons-nous et ouvrons à nouveau l’espoir. Si nous le voulons nous le pouvons ! »

Il faut réapprendre à espérer.

A ce Meeting du Front de Gauche des quartiers de Marseille Sud pour ces élections départementales,

Aujourd’hui ce que je veux, c’est envoyer un message très fort à tous ceux qui ne veulent qui ne veulent pas de l’austérité, et qui sont comme moi convaincus qu’il y aujourd’hui urgence à ouvrir un nouveau chemin.

C’est pour cela que je tends la main à mes amis socialistes qui sont souvent à côté de nous contre l’austérité.

C’est pour cela que je tends la main à mes amis écologistes qui sont souvent à côté de nous contre l’austérité…

C’est pour cela que je tends la main à mes amis syndicalistes qui luttent et avec qui nous sommes très souvent ensemble contre l’austérité, comme c’est le cas pour l’hôpital Sainte-Marguerite...

Pour ces élections départementales, il serait idiot de s’éparpiller ou de s’abstenir alors que nous sommes nombreux à être d’accord pour réorienter la politique vers ce qui a té abandonné : le social, les services publics.

Nous sommes bien mieux ensemble que chacun de notre côté. Les citoyens ont le droit à un véritable programme de gauche. Le 22 mars : un vote de gauche dans les quartiers Sud de Marseille, c’est le vote pour les candidats présentés par le Front de Gauche !

Dès le 22 mars nous préparons l’avenir et nous donnons de la force à cette gauche pour une alternative sociale, écologique, culturelle et citoyenne en votant pour les seuls candidats porteurs de cette ambition et de cette volonté contre une droite des plus réactionnaire et contre le Front National.

Oui le 22 mars, vous allez être surpris, étonnés, de cette gauche là qui aura été capable de rassembler grand angle !

Alors aux urnes citoyens de la gauche décomplexée pour mettre hors d’état de nuire la droite et le Front National, pour construire un rassemblement anti-austérité ! NB : intervention au meeting du Front de Gauche Marseille Sud du 13 mars 2015

 
 

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Réapprenons à espérer

le 13 March 2015

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