S’il suffisait que je dise qu’un rayon de soleil, qu’une mer de rêve,… pour vous faire croire que le printemps vient d’arriver à Marseille, je serai un galéjeur, un Pythéas politicien… Et pourtant, aujourd’hui à la vieille chapelle à côté d’une sirène, sur les plages du Prado, les candidatEs et militantEs ont vécu une journée de rencontre avec la population assez prometteuse politiquement.
Si en apparence, le constat actuel de l’état de santé politique de la population n’est pas nouveau, il n’en reste pas moins qu’il y a des étincelles, des paroles, des échanges, qui en disent plus long que les sempiternels sondages que BFTVM et compagnie nous répètent en boucle.
Certes, je ne peux pas affirmer que le printemps marseillais vient d’arriver… mais il y a des signes qu’il faut mesurer à leur juste valeur. Si la désillusion est grande, que la colère gronde,… la demande d’une autre politique est aussi là et elle est aujourd’hui beaucoup forte que la désespérance. Enfin, c’est ce que j’ai bien voulu entendre toute la journée où Phébus s’en donner à cœur joie.
Les candidatEs et militantEs l’ont bien compris au travers de leurs multiples rencontres de ce dimanche 8 mars 2015. C’est pour cela qu’ils entendent redoubler d’efforts dans la dernière ligne droite avant le 22 mars.
Certains voudront me ramener à leur raison en m’appelant à plus de mesure et moins d’optimiste. Je n’en démords pas : il y a quelque chose qui se passe dans notre société française, autre chose que les effets médiacratiques et les promotions de la médiacratie pour la fifille. Ils en ont assez de cette politique d’austérité, de déni de la démocratie. Ils sont dans une phase de changement.
Le Front de Gauche et ses candidatEs auraient bien tort d’en rabattre au moment où tous les indicateurs doivent les conduire à être à l’offensive.
