Section PCF 13009 de Marseille 9

Au moment où les grecs viennent de gagner un accord-pont, cette victoire du peuple grec est la preuve que le changement est possible, les candidatEs et les composantes du Front de Gauche Marseille Sud s’apprêtent à lancer un « Appel au Peuple de Gauche » des quartiers du Sud de Marseille. Elles et ils sont les contrepoisons à toutes les politiques austéritaires qui cassent les gens et fait le lit de l’extrême droite. Le Front de Gauche et ses candidatEs ne laisseront pas en désespérance des électrices et électeurs de gauche face à la domination de la droite (UMP et Debout la France) et de son extrême, le FN.
Dans les 20ème et 21ème Canton des Bouches du Rhône (Marseille 9 et Marseille 10), le Front de Gauche va lancer un appel à tous les électeurs de gauche pour qu’ils portent leurs vote sur les seuls candidatEs de gauche, porteur du combat anti-austérité, les candidatEs du Front de Gauche. Sachant que dans ces deux cantons le Parti socialiste ne présente aucun candidat laissant la droite et son extrême faire leurs petites cuisines politiciennes.

Ce matin, alors qu’elles et ils lançaient officiellement leur campagne électorale, rencontrant un accueil plus qu’intéressant auprès de la population des quartiers de la Pointe Rouge (Marseille 9), de Sainte-Anne et de la Pauline – Sauvagère (Marseille 10), elles et ils ont ébauché cette idée du rassemblement du peuple de gauche des quartiers Sud de Marseille autour des candidatEs présentéEs par le Front de Gauche.

Une idée qui va devenir réalité sous l’impulsion d’Alain HAYOT, co-président du comité de soutien des candidatEs du Front de Gauche dans les quartiers Sud de Marseille, conseiller régional PACA, et de Robert ALLIONE, ancien élu de ces quartiers pendant de nombreuse années. En effet, va se réaliser un appel au rassemblement du peuple de gauche qui ne peut que trouver un écho favorable auprès des gens de gauche des quartiers Sud de Marseille.

Alain HAYOT, Robert ALLIONE, comme les candidatEs et militantEs du Front de Gauche, ont bien ressenti qu’il ne suffira pas d’énoncer les belles valeurs de notre République pour faire front et créer les conditions de l’indispensable rassemblement populaire. Il est urgent de créer les conditions pour les faire vivre. La société, dans son état actuel, donne trop de graves signes de faiblesse, minée qu’elle est par des inégalités qui ne cessent de progresser, taraudée par les poisons des divisions organisées par les puissances d’argent, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie, obnubilée par la toute-puissance de l’argent roi qui a pris le dessus sur les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Elle est aussi poussée vers de multiples impasses par des dirigeants politiques qui ont perdu le sens de l’intérêt général, une crise politique et une crise de projet qui s’érigent comme des murs face à l’avenir d’une multitude.

Non, le Front de Gauche et ses candidatEs ne laisseront pas se développer une ambiance préparant de nouveaux gains pour l’extrême droite, d’autant plus aisément que les alternatives, dont celle du Front de gauche, sont soigneusement écartées des écrans. Tout est banalisé, traité en termes de consommation, avec la famille Le Pen, affublée du label de force de contestation d’un système dont elle n’est que le rouage indispensable de sa pérennisation. Il est urgent d’arrêter de jouer avec le feu, de faire cesser ces banalisations de l’extrême droite, d’appeler à des unions sacrées ou de brandir en permanence la montée de l’extrême droite pourtant organisée pour faire accepter encore plus les politiques qui précisément la font monter.

Oui, les démocrates, les républicains, le peuple de gauche des quartiers Sud de Marseille doivent donc se rassembler autour du vote « Front de Gauche » le 22 mars 2015 pour les élections départementales.

Une ambition politique alternative à gauche qui, hier, semblait bien faire défaut, mais qui aujourd’hui prend une autre tournure avec les candidatEs du Front de Gauche. Les électrices et électeurs des quartiers Sud de Marseille peuvent par ce vote à gauche contribuer à l’émergence d’une alternative.

L’actuelle expérience grecque peut redonner espoir à toutes celles, tous ceux, qui veulent rompre avec l’austérité. Celles et ceux que les candidatEs et militantEs du Front de Gauche rencontrent, les confortent dans la nécessité de construire une large force collective qui s’oppose aux politiques actuelles. Cela passe dès le 22 mars 2015 aux élections départementales par un vote de rassemblement.