Section PCF 13009 de Marseille 9

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Les contrepoisons des quartiers Sud de Marseille

Les candidatEs de l’anti-austérité et de l’espoir tenaient une conférence de presse particulière et originale ce mardi 17 février dans leur local de campagne. Bien tanquéEs sur leurs deux jambes, les candidatEs du peuple défient les tenants de l’austérité et leurs alliés, qui depuis des années, se partagent le pouvoir dans les quartiers Sud de Marseille pour faire une politique de casse sociale qui tourne le dos aux aspirations des populations des quartiers Sud de Marseille. Leurs propos vous décoiffent, elles et ils ne font pas dans la dentelle et renverse la table des idées reçues pour vous expliquer comment elles et ils veulent s’y prendre pour rassembler grand angle et devenir le contrepoison à la défiance à l’égard de la politique.

Guillaume ALGRIN, avec sa gouaille et son franc parler, ira droit au but pour nous expliquer d’où il vient et où il veut aller. Il vous scotche quand il développe son vécu professionnel, quand il parle de ses combats pour la santé, quand il vous explique comment les luttes qui rassemblent deviennent gagnantes.

Marie-Claude RUMEAU n’a pas non plus sa langue dans sa poche pour nous expliquer tout le travail de terrain, de rencontres avec les gens, de la bataille pour maintenir l’hôpital public de Sainte Marguerite. Elle nous parle d’un vécu que nous avons peine à croire … et alors si vous en doutez, elle vous montre les centaines de signatures pour l’hôpital et vous explique l’accueil des gens… Tout un programme !

Sophia HOCINI, la plus jeune de ce quatuor de combat anti-austérité, nous a fait vibrer, trembler, lorsqu’elle nous expliquera son parcours, son expérience qu’elle acquière au quotidien dans sa cité populaire. Sophia, c’est la niaque de la jeunesse qui ne veut pas être sacrifiée sous l’autel des appétits de la finance et des marchés financiers, c’est l’envie d’une vie remplie d’espoir.

Jean-Marc CAVAGNARA apportera toute sa fougue militante marquée par des combats syndicaux et politiques. Il ne supporte pas que notre société soit étouffée par la logique de l’argent pour l’argent. Pour lui, les élections départementales dans les quartiers Sud de Marseille se gagneront voix après voix. Chacune des voix ainsi gagnées sur l’abstention sera un contrepoison au venin de la fatalité, du repli sur soi et de la haine.

Des candidatEs qui se situent dans un moment où  la République se délite et l’État s’automutile. Elles et ils vous disent que nous sommes très loin, en France, d’avoir le grand débat démocratique que nos citoyens méritent. Avec les élections départementales, elles et ils cherchent à renouer le dialogue avec les gens et elles et ils sentent une grande satisfaction lorsqu’elles et ils vont à leur rencontre comme c’est le cas avec la pétition pour le service public hospitalier, pour l’hôpital Sainte Marguerite. elles et ils sentent aussi une très grande colère devant le sentiment de ne plus être traités comme des citoyens à part entière par le gouvernement.

Il y a beaucoup de désespoir et une urgence sociale qui touchent toutes les strates de la société : éducation, santé, travail, vivre-ensemble, culture, environnement, pouvoir d’achat, démocratie… Partout, les gens appellent très majoritairement à « une reconquête du pouvoir public » et à la fin d’une «  technocratie aveugle ». Certains en viennent à douter de tout : « Côté politique, là je commence à partir !  » « Je suis perdu. Il faut faire vos preuves. À part mes responsables syndicaux, je ne fais plus confiance à personne  ».

Besoin de maintenir et développer les politiques de solidarité...

La dévitalisation de l’industrie va de pair avec celle des services publics, menacés par l’austérité et la baisse des dotations aux collectivités locales. Lors de nos rencontres, tout le monde fait état du besoin de maintenir et de développer les services publics et les politiques de solidarité. Les départements, c’est 72 milliards d’euros de dépenses au service des citoyens qui seront abandonnés au profit des appétits privés. Ils sont très inquiets au sujet de l’éloignement de la démocratie programmé par la réforme territoriale. Même son de cloche avec les retraités, dont les pensions diminuent et qui se retrouvent de plus en plus en situation de précarité. Le sentiment que la vie des gens va vers une désorganisation est présent. Il faut se battre, argumenter pour que le désespoir créé par le gouvernement ne vienne par nourrir le Front national, car c’est nourrir un monstre contre la République et nourrir un épouvantail qui rabat des voix vers un PS de l’austérité  ! 

... et qu’un mouvement populaire et citoyen prenne de l’ampleur

Pour ces candidatEs, il faut construire au-delà des étiquettes. elles et ils vérifient tous les jours sur le terrain que les forces disponibles contre l’austérité et pour l’alternative vont bien au-delà des chapelles. Il faut mener un travail de convergences, faire preuve d’un grand esprit d’ouverture et d’unité pour cristalliser un chemin commun à tous les progressistes.

Pour ces candidatEs, il faut le faire avec toute la volonté et toute l’audace possible. 

Pour ces candidatEs, il faut, surtout, qu’un mouvement populaire et citoyen prenne de l’ampleur au-delà du travail politique et militant nécessaire. Les raisons de se mobiliser sont nombreuses, comme pour l’hôpital ou l’école. L’école est un des éléments clés de la République et de l’égalité. C’est la porte d’entrée vers la culture, la connaissance, l’émancipation. Le discours du gouvernement, qui affaiblit de fait l’école avec des diminutions de moyens, est totalement schizophrénique.

La lutte, même précaire dans certains cas, peut déboucher sur des victoires. Elles et ils observent avec espoir Syriza. Qui aurait pu dire, il y a trois ans, qu’Alexis Tsipras allait l’emporter à Athènes ?

Pour ces candidatEs, il faut reconstruire l’espoir, il faut que les gens retrouvent le chemin de leur force collective, il faut que le monde du travail retrouve le sens de son unité. Elle et ils disent « Nous sommes des millions. Nous sommes de loin les plus nombreux. Si nous nous en rendons compte, beaucoup de choses peuvent changer. » Pour une meilleure distribution des richesses. La France et l’Europe ne manquent pas de moyens, mais sont victimes d’un cancer financier. La fraude fiscale des plus riches est devenue un sport national contre l’intérêt général, et a insisté sur les 54 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 en 2008. Partant du constat que 1 % de la population détient 48 % des richesses, il faut aller à la reconquête des ressources.

Les candidat-e-s anti-austérité et de l’Espoir !

Sur les deux cantons des quartiers Sud, Marie-Claude, Sophia, Guillaume, Jean-Marc, sont les seuls candidatEs anti-austérité et de l’espoir. Face à eux, il y aura pour le 20° Canton Marseille 9 quatre candidats de la même caste libérale, des adeptes féroces du libéralisme, avec le FN et l’UMP ou Debout la France, qui seront épaulés d’EELV qui portera les couleurs du gouvernement HOLLANDE / VALLS ; pour le 21° Canton Marseille 10 Marseille il y aura une même configuration sans EELV mais avec le MODEM.

C’est dire comment lors de cette conférence de presse, elles et ils ont montré qu’elles et ils pouvaient être au maximum de ce que vous pouvez être. Elles et ils ne se présentent pas pour faire de la figuration, le message a été clair et il a été bien reçu et bien compris. Des candidatEs à l’offensive, qui partent au combat contre l’austérité et qui portent de l’espoir.